L'oratoire du col de l'Ange

Le col de l’ange

Un événement : les transports démoniaques.

     Le Col de l’ange fait mémoire du combat spirituel que Benoîte a enduré et qu’elle a consenti à vivre en s’unissant plus étroitement à Jésus-Christ. À plusieurs reprises, la bergère du Laus s’est sentie transportée jusqu’à cette montagne. Déplacements physiques ou déplacements intérieurs ?
Quoi qu’il en soit, Benoîte s’est sentie déplacée, bousculée, dans le but de l’effrayer et de la faire désespérer. Mais dans cette épreuve, elle reçut le secours des anges, qui l’ont aidée à résister et qui l’ont ramenée chez elle. À travers ce soutien angélique, elle a pu confesser la victoire de Jésus-Christ sur les puissances du Mal.

Un message pour aujourd’hui.

     Les tentations de désespérer : le diable cherche à nous faire désespérer de la miséricorde de Dieu, mais aussi à désespérer de nous-mêmes et des autres. Ces tentations sont douloureuses, comme ce que Benoîte a ressenti en étant ainsi bousculée par l’esprit du Mal. Identifier cette stratégie démoniaque, c’est mieux connaître les attaques de l’ennemi pour les contrer plus consciemment.

     Le soutien angélique : avec près de 600 manifestations angéliques, l’expérience spirituelle de Benoîte invite à reconnaître la présence des anges pour nous aider dans ce rude combat. Ils sont des amis fidèles et de bon conseillers. Ainsi en l’année 1671, « l’ange encouragea Benoîte à toutes sortes de combats et d’avoir recours à la prière, à l’eau bénite ; et il lui apprit à rétorquer au démon que Jésus s’était incarné pour elle, que par conséquent il n’avait aucun droit sur elle. »

     Confesser la victoire du Christ : le démon n’est qu’une créature, et une créature déjà vaincue par le Christ dans le mystère pascal. Benoîte a progressivement intégré cette victoire totale du Sauveur. Elle s’est alors appuyée dessus, faisant mémoire du baptême dans lequel elle avait été plongée : « Il est arrivé deux ou trois fois que les démons ayant porté Benoîte sur un rocher dont elle ne pouvait descendre, elle commande aux démon de la ramener où ils l’ont prise, et ils le font. »

Une proposition de démarche.

Une démarche en 3 étapes vous est proposée :

  • Au bas du col de l’ange : avant de commencer la montée, identifier des tentations de désespoir qui ont pu vous gagner ces derniers temps ou qui habitent vos proches.    En regardant le terrain accidenté et friable de la première moitié de marche, reconnaissez toutes les fragilités qui vous rendent difficile l’ascension de la vie.
  • Au milieu de la montée : vers la fontaine en bois, vous pouvez faire une pause pour passer de la reconnaissance de ce qui peut faire désespérer à la confession de la victoire du Christ. Vous pouvez alors continuer votre ascension en confessant la victoire divine sur le mal et sur la mort.
  • Au monument du Col de l’ange : une fois arrivé au terme de la marche, contemplez l’ange qui vous accueille en souriant !
    Les anges sont nos compagnons de marche. Ils nous aident à monter et nous sourient pour nous encourager.