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dimanche 17 décembre

Les sandales du Christ

Si jamais, pris par la neige ou par d’autres préoccupations, vous aviez été quelque peu distrait dimanche dernier, la Providence offre aujourd’hui bien plus qu’une séance de rattrapage : elle applique le principe pédagogique fondamental de la répétition. La liturgie nous redit ce qu’elle présentait déjà dimanche dernier, pour que nous n’approchions pas de Noël sans avoir bien regardé ce mystère… en partant des pieds…

 

Oui, il est toujours nécessaire de regarder où l’on met les pieds ; dans la vie quotidienne comme dans la vie spirituelle. Alors, c’est par une histoire de pieds que Jean-Baptiste proclamait dimanche dernier son rapport à Celui qui vient : « Je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales » (Mc 1,8). C’était dans l’évangile selon saint Marc, en son premier chapitre. Aujourd’hui, premier chapitre aussi, d’un autre évangile : saint Jean. Et que lit-on ? « Je ne suis pas digne de délier la courroie de ses sandales » (Jn 1,27).

 

Comprenons-le bien : les deux évangélistes qui ne rapportent pas de récit d’enfance de Jésus - contrairement à Matthieu et à Luc - inscrivent tous les deux dans leur introduction cette parole du Baptiste sur les sandales du Christ.

 

On est donc en droit de penser que cette unique parole pourrait résumer, à elle seule, tout le mystère de l’enfance de Jésus. Autrement dit, en écoutant bien cette parole sur les sandales, nous aurions là le meilleur moyen pour nous préparer en vérité aux fêtes de Noël. J’en suis personnellement convaincu, pour au moins deux grandes raisons.

 

*      *      *

 

La première, c’est la révélation indirecte qui nous est faite par Jean-Baptiste. Dans l’Antiquité, défaire les sandales d’un invité était une corvée laissée aux plus bas esclaves. La parole du Baptiste n’en est que plus étonnante : « je ne suis pas digne d’être pour toi le plus bas des esclaves ». Confession indirecte, mais sublime, de la grandeur du Christ !

 

Et s’il faut que la liturgie nous rappelle par deux fois - dimanche dernier et aujourd’hui – cette parole de Jean, c’est certainement pour que nous y pensions à l’approche des fêtes : Celui que nous allons contempler dans la crèche est plus grand que tout ce que la Terre ait jamais porté. Alors que Jésus dira plus tard : « parmi ceux qui sont nés d’une femme, il n’y eut personne de plus grand que Jean le Baptiste » (Mt 11,11) – ce plus grand se reconnaît lui-même « moins que tout petit » devant la Grandeur du Dieu fait chair !

 

Oui, Jésus-Christ est vraiment Dieu ; sa grandeur n’est en rien diminuée par le fait qu’il nous rejoigne. C’est ce que nous goûtons aussi dans l’Eucharistie : l’une des pires erreurs de nos pratiques liturgiques, ce serait de vouloir diminuer la Grandeur de Dieu parce qu’il se fait proche. Certes, nous communions réellement à son corps, alors que nous en sommes si peu dignes ; mais cette proximité n’atténue en rien sa Grandeur. Il reste le Dieu éternel et tout-puissant, Souverain de tout ce qui existe, Maître des temps et de l’histoire, Roi de l’univers… C’est Celui-là qui nous rejoint au plus intime !

 

Alors, veillons à ce qu’aucune prière, aucune liturgie, aucun discours sur Dieu ni aucune célébration de Noël ne manque de vouloir exprimer la Grandeur de sa Majesté souveraine. Il est et Il reste à jamais, « l’Au-delà de tout », comme le chante saint Grégoire de Nazianze. Oui, écoutez cette prière, alors que nous approchons de la crèche :

 

Ô Toi l'au-delà de tout, n'est-ce pas là tout ce qu'on peut chanter de Toi ?
Quelle hymne Te dira, quel langage ? Aucun mot ne t'exprime.
À quoi l'esprit s'attachera-t-il ? Tu dépasses toute intelligence.
Seul, Tu es indicible, car tout ce qui se dit est sorti de Toi.
Seul, Tu es inconnaissable, car tout ce qui se pense est sorti de Toi.
Tous les êtres, ceux qui parlent et ceux qui sont muets, Te proclament.
Tous les êtres, ceux qui pensent et ceux qui n'ont point la pensée, Te rendent hommage.

(…) De tous les êtres, Tu es la fin ; Tu es tout être, et Tu n'en es aucun.
Tu n'es pas un seul être, Tu n'es pas leur ensemble ;

Tu as tous les noms, et comment Te nommerai-je, Toi le seul qu'on ne peut nommer ? »

 

Saint Grégoire de Nazianze aurait pu conclure : « Je ne suis pas digne de délier la courroie de tes sandales » ! Comme Benoîte en fera ici écho, quand après des années d’apparitions mariales, elle dira encore qu’elle n’est pas digne de toucher les mains de la Belle Dame qui vient la visiter.

 

En fait, la Vierge Marie nous aide à nous laisser saisir par ce mystère de la Grandeur divine, qui n’est pas amoindrie par sa venue parmi nous. La grande hymne mariale du temps de l’Avent, l’Alma Redemptoris Mater, nous fait ainsi proclamer : « Sainte Mère du Rédempteur, tu as enfanté, ô merveille, celui qui t’a créée ». Unis au cœur de la Vierge Marie, gardons bien cet émerveillement à l’approche de Noël, pour que notre enchantement ne se focalise pas sur quelque décoration scintillante, mais qu’il vise son terme : émerveillement devant la Grandeur du Dieu couché dans la crèche ! Ainsi, notre regard sur l’étroitesse de la mangeoire ne nous conduira pas à limiter la Majesté divine.

 

*      *      *

 

Non, cette majesté n’est pas amoindrie par la proximité. Mais notre compréhension de cette grandeur est profondément bouleversée par la venue du Fils de Dieu parmi nous. C’est la deuxième révélation fulgurante de la parole du Baptiste sur les sandales de Jésus.

 

Jean, chapitre 1 : « Je ne suis pas digne de délier la courroie de ses sandales ».

 

Jean, chapitre 13 : « Se levant de table, (Jésus) dépose son vêtement (…), puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors, il se met à laver les pieds de ses disciples » (Jn 13,1.4-5a).

 

Le Grand, l’Au-de-là de tout, Celui qui dépasse tout ce qu’on peut dire de Lui, prend la place de l’esclave. En s’abaissant pour laver les pieds de ses disciples, il ne donne pas seulement un exemple, il crée un mouvement. Mouvement déjà entamé depuis la création du monde ; mouvement qui prend une dimension décisive quand le Fils de Dieu « descend » pour ainsi dire, « ne retenant pas le rang qui l’égalait à Dieu », chantera saint Paul (Ph 2,8). Et cette descente continue ensuite : de la crèche à la croix, de la croix jusqu’au tombeau, du tombeau jusqu’aux enfers. Une descente pour donner tout son élan à la grande remontée jusqu’aux Cieux !

 

Voyez-vous : dans la crèche, nous l’allons pas seulement contempler un modèle d’humilité, ou la preuve d’une présence indéfectible ; nous allons de nouveau être saisis par un grand mouvement. Celui qui ne veut pas de ce mouvement, qu’il s’abstienne de célébrer Noël ! Ou plutôt non : qu’il soit saisi au cours des fêtes par ce mouvement qui nous prend dans son grand élan ! Si vous le voulez bien : portons cette intention dans nos prières à l’approche de Noël : qu’ils soient nombreux à être saisis, au plus profond d’eux-mêmes, par la vérité de cette fête, et qu’ils soient emportés dans le grand mouvement céleste…

 

Ce mouvement sublime d’abaissement qui relève n’est souvent pas compris par le monde. On peut s’en plaindre et pleurnicher dans nos églises. Mais on peut aussi sortir et vivre concrètement cette logique de l’abaissement… Elle ne pourra qu’interroger ceux qui se sentent si étrangers au Christ.

 

 Interroger ! Regardez d’ailleurs Jean-Baptiste. En quelques versets, il est bombardé de 6 questions : « Qui es-tu ? » « Es-tu le prophète Elie ? », « Es-tu le prophète annoncé ? », une nouvelle fois « Qui es-tu ? », « Que dis-tu de toi-même ? », « Pourquoi baptistes-tu ? » L’abaissement questionne. On peut le regretter, car être ainsi questionnés dérange notre tranquillité ; mais on peut aussi l’accepter - et même le vouloir, et le provoquer, ce questionnement : car c’est notre mission de baptisés.

 

À notre époque où l’accès à internet permet, par les moteurs de recherche, d’obtenir des milliers de réponses sur n’importe quelle question, la foi chrétienne ne peut pas simplement se présenter comme une réponse. Noyée au milieu de quantité d’autres réponses, elle n’apparaît plus comme le grand bouleversement de toute chose. Nous ne sommes donc sans doute pas appelés à donner d’abord des réponses, mais à permettre l’éveil des vraies questions, pour susciter une participation au grand mouvement divin !

 

 

Etre des questionneurs, comme nous-mêmes nous laissons questionner par le mystère du Verbe fait chair. La liturgie byzantine s’étonne ainsi : « Celui qui est dans le sein du Père, comment peut-il être dans les bras d’une mère ? » C’est une proclamation sous forme de question, pour que, questionnés en profondeur, nous devenions à notre tour des questionneurs pour les autres. Et que ces questions deviennent au plus profond de l’âme « remise en question ». Avec la grâce de Dieu, nous y croyons : chacun d’entre nous, et même ceux qui ignorent qu’un Dieu les aime infiniment, pourront s’ouvrir au mystère du Sauveur qui s’abaisse pour nous élever jusqu’à sa Gloire éternelle. Maranatha, viens Seigneur Jésus !

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